En librairie/ Vallesse Éditions présente ses nouvelles oeuvres

Vendredi 23 juillet 2021. La salle de conférences de  Vallesse Éditions grouillait de monde . Et pour cause. Cette maison d’édition  procédait ainsi  à la présentation de ses nouvelles œuvres publiées. C’était au cours d’un déjeuner- presse.

Vallesse Éditions, ce vendredi 23 juillet 2021, a présenté de façon officielle et solennelle six premières œuvres sur les  vingt-cinq publiées cette année pour le bonheur des lecteurs. Selon le responsable éditorial  » c’est le résultat d’une grande passion du livre ». Les œuvres présentées sont Les contes de ma grand-mère de Jean Marc Yao. Cette œuvre est un recueil de six contes.Ces différents récits mettent en situation les aléas de la vie en société.  C’est œuvre met en relief l’égoïsme et l’abus du pouvoir.

La Traversée de Philipe Di Nacera plonge le lecteur au jour le jour dans la descente aux enfers et  la lente remontée du père contaminé par la Covid-19 alors que la  famille éclatée sur plusieurs continents confinée et impuissante tente de resserrer les liens pour surmonter l’épreuve. L’auteur, journaliste, ancien directeur des contenus francophones et de la rédaction France 24,  entraine les lecteurs dans ses souvenirs d’enfance et la quête d’identité  du fils, faite d’immigration et d’exil . « J’ai écrit ce livre, un journal, quand l’année dernière la covid -19 est apparue. Je n’avais pas d’autre solution que d’écrire au quotidien. Mon père a contracté le virus et cela a été une véritable descente aux enfers », a-t-il confié.

Justin Ankon Miessan est l’auteur de Hum ! …. Hum n’est il pas ce soupir de désarroi et d’amertume qu’une personne au coeur lacéré de peine émet que n’importe quelle mère voit son fils s’engager dans une relation amoureuse sans lendemain ? Cette œuvre romanesque  raconte une histoire d’amour. En effet, Alidou Blondé s’est épris d’amour pour Aurore.

Quant au roman   Prisons, c’est une œuvre qui jette un regard critique sur la démocratie et appelle à la repenser. Ce roman est une satire sans concession du tableau sociopolitique.

 

À l’ombre de l’heur de Magloire Abalé est  un recueil de cinq récits croustillants les uns les autres. C’est un livre- rétroviseur qui projette au lecteur le vrai visage de la société engluée dans les vices liés à l’argent, véritable destructeur des valeurs morales. Toutes les sphères de l’existence humaine sont entachées. Personne n’est épargné par cette gangrène.

 

La pièce de théâtre  Le sacre de Djétéhi de Josué Guebo est une réflexion sur les problématiques de la tradition, de l’environnement et du pouvoir. En effet, par un usage subtil d’un mythe Krou le dramaturge présente le déchirement des sept enfants- après la disparition et la résurrection d’un patriarche, Babo Naki à cause de la primauté.

 

Les larmes de la mer de Cédric Marshal Kissy est une  oeuvre poétique. Ce texte poétique à long cours est un Hymne d’espoir par-delà les horreurs tissées par le terrorisme. De façon subtile, le texte plonge le lecteur avertit dans cette tragédie inédite qu’a subie la Côte d’Ivoire au large des plages de Bassam, cette ville historique. A travers Bassam, c’est le deuil de Bamako, Ouagadougou, Bruxelles, Paris… Mais à bien des égards, ce texte est un plaidoyer pour un monde de tolérance.

 

Ces auteurs dans leur prise de parole n’ont pas manqué de saluer le professionnalisme de cette maison d’édition et sa vision de booster  l’édition ivoirienne.

 

Auguste Gnalehi