Journée internationale de la femme: Alain Adja gâte des femmes de Port-Bouët

Vendredi 9 mars 2018- Les femmes réunis au sein de l’Association Sœurs Unies de la Route de Bassam (ASURBA), n’oublieront pas de si tôt la journée du mercredi 7 mars 2018.

En effet, elles ont reçu des mains d’Alain Adja, 5è Adjoint au maire de la commune de Port-Bouët, un fonds d’appui d’une valeur de 10 millions de francs CFA.

Dans l’optique de redorer et de valoriser l’image de la femme à travers son autonomisation, Alain Adja a initié cette action pour permettre aux femmes de développer des activités génératrices de revenus. « Nous avons pu avoir dix millions, et nous vous confions la gestion. Les femmes vont devoir bénéficier de cela pour démarrer une petite activité. Elles ne payeront pas d’intérêt », a déclaré M. Adja aux membres de cette association qui ont accueilli avec des ovations nourries et des cris de joie cette nouvelle.

Selon M. Adja, le remboursement de ce fonds qui est domicilié dans une banque se fera sans intérêts pour aider les femmes. « Ce qui compte c’est d’aider sincèrement les femmes, pas de calcul politique. Si tu aimes les gens du fond de ton cœur, ils sauront te le rendre », a-t-il déclaré. M. Adja a démontré que bien plus qu’au-delà de ses fonctions, il était non seulement fils de la commune, mais au parfum des réalités quotidiennes des femmes qui se battent pour assurer le bien-être de leurs familles.

Il a aussi relaté les expériences acquises dans sa jeunesse auprès de sa grand-mère puis de sa mère qui ont pu subvenir à ses besoins et à celui de ses frères. « Je n’ai aucune honte à le dire, j’ai été élevé par ma grand-mère et je vois en chacune de vous le combat qui a été le sien. C’était une dame autonome, une femme digne. Je vois en chacune de vous des femmes qui se battent tous les jours pour qu’à la maison, leurs maris, leurs enfants puissent lever la tête avec dignité, avec honneur», a-t-il indiqué. Le 5è adjoint au maire de Port-Bouët a exhorté les femmes à se mettre au travail et à oser rêver d’un lendemain meilleur « Vivre C’est avoir des projets et des rêves pour soi-même et pour ses enfants. Rêver qu’un jour les enfants auront le droit de construire une maison, de prétendre être président de la République », a-t-il dit.

La Représentante des Associations bénéficiaires de ce don a manifesté sa gratitude à Alain Adja. «Nous avons fait plusieurs demandes qui sont restées sans suite, aujourd’hui nous avons eu quelqu’un pour nous écouter en la personne d’Alain Adja. La vraie religion c’est celui qui s’occupe des veuves et des orphelins. Et il le fait, il nous assiste à chaque occasion », a déclaré Mme Kata. ASURBA est une ONG qui regroupe en son sein plusieurs associations et plus d’une centaine de femmes du quartier Route de Bassam.

PRUNE