Le meurtre d’une jeune dame suscite indignation et consternation au Cameroun mais aussi sur la toile depuis plusieurs jours. Florence Ayafor, garde pénitentiaire à la prison centrale de Bamenda a été kidnappée puis décapitée par ses ravisseurs.

Selon les médias camerounais, la victime qui revenait des obsèques d’un proche a été enlevée par des membres d’un groupe armé sécessionniste dans le département de Mezam au nord-est du pays. Le corps sans tête de Florence Ayafor  a été retrouvé gisant dans une mare de sang dans la poussière dans la matinée du 30 septembre 2019.

Une vidéo relayée sur la toile le même 30 septembre, montre la jeune femme nue aux mains de ses bourreaux dont 4 la traînent sur plusieurs mètres en l’écartelant. Elle subit des sévices sexuels de la part de ses bourreaux qui lui introduisent des canons de fusils et lui assènent des coups de pieds dans ses parties intimes. Non satisfaits de lui avoir fait subir ce supplice d’une rare violence, ils finissent par l’égorger alors  qu’elle est encore consciente.

Plusieurs voix dont celles de nombreuses femmes se sont élevées pour dénoncer cet acte barbare, preuve de la guerre fratricide qui divise le pays. L’équipe féminine de football à travers la joueuse Njoya Ajara lui a dédié sa victoire le 08 octobre, au 4ème tour des éliminatoires des Jo 2020 qui se tiendront à Tokyo.

M.A