Jeudi 26 décembre 2019- Depuis le 23 décembre 2019, la justice ivoirienne a émis un mandat d’arrêt international contre l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafory Soro, accusant ce dernier de préparer une insurrection.
Le procureur de la République Adou Richard a, lors d’une conférence, jeudi, donné des détails concernant cette affaire. A cette occasion, il a présenté une écoute téléphonique dans laquelle on entend une conversation entre deux personnes dont l’une serait Guillaume Soro.
«On est dans la garde du président, à la maison. On est dans la garde au palais. On est positionné partout », a indiqué M. Soro qui dit avoir aussi avec lui les 8400 (qui étaient à la base de la mutinérie de janvier 2017), et une grande partie des ex-commandants de zones de l’ex-rébellion. «A part Zacharia, les com zones ne vont pas réagir, ils essaient de récupérer les com zones, mais ça ne marche pas, on les a infiltrés, tout ce qu’on dit à un com zone, je suis informé. Ils ont réussi à récupérer un com zone sur 10 », peut-on entendre.
« On a la télécommande. C’est pourquoi ce qui va se faire en amont, les communications qui vont bien discréditer le régime et tout ça », précise-t-il ajoutant qu’il a un délai d’un an à ne pas dépasser.
Le procureur de la République a, lors de cette rencontre avec la presse, aussi indiqué que des armes de guerres ont été saisies dans plusieurs résidences à la suite de perquisitions.
Nous y reviendrons !
NM