Jeudi 20 février 2020- Indésirable sur les bords de la lagune Ebrié, l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro qui s’est lancé dans une vaste offensive médiatique européenne, travaille d’arrache-pied pour troubler le sommeil de ses détracteurs.

En exil en France, Soro a décidé de ratisser large pour mettre toutes les chances de son côté. Même si l’étiquette d’ancien rebelle, qui le suit comme une ombre ne peut disparaitre d’un coup de baguette magique, Il fait mains et pieds pour soigner son image. Selon la Lettre du Continent dans sa parution du mercredi 19 février, pour atteindre son objectif, il s’est attaché les services de professionnels en la matière.

Le chef du mouvement politique Générations et peuples solidaires (GPS) bénéficie ainsi des conseils de Patricia Balme, une proche de Nicolas Sarkozy, qui a été la conseillère d’Alassane Ouattara pendant près d’une décennie quand ce dernier revêtait encore la cape d’opposant, selon le confrère. Dans son Curriculum Vitae figure aussi sa collaboration avec le Président Camerounais Paul Biya. M. Soro a aussi fait appel à Epoka, une agence de conseil en relation publique.

Le candidat de GPS à la présidentielle de 2020, conscient du fait que la force des arguments ne suffit pas pour accéder au pouvoir, cherche aussi les moyens pour financer sa future campagne électorale. Pour cette mission, qui ne semble pas impossible, c’est la femme d’affaires Pascal Jeanin Perez qui a mis à la disposition de M. Soro son carnet d’adresse. Elle « s’active depuis plusieurs semaines auprès d’acteurs du secteur privé pour soutenir la campagne de Soro », à en croire le bi-hebdomadaire panafricain.

MA